Histoire de l'astronomie (1ère partie)

Définition

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Avant de commencer notre tour d'horizon des principales étapes importantes de la progression de l'astronomie dans son histoire, il est important de bien savoir la définir pour s'en faire une meilleure idée et mieux la comprendre. 

La plupart des scientifiques s'accordent à dire que l'astronomie est une science de l'"observation des astres" cherchant à expliquer comment ils se sont formés et ​quelle est leur évolution (la cosmologie) ainsi que de savoir quelles sont leurs propriétés physiques et chimiques (astronomie stellaire). L'astronomie stellaire est maintenant considéré comme étant une caractéristique de l'astrophysique, inventé par Isaac Newton au XVIIème siècle, qui unifie la théorie physique de la chute des corps de Galilée, reprise à partir des travaux d'Aristote, et des trois lois astronomiques de Kepler sur le déplacement des astres dans le cosmos. 

​Introduction

​De l'Antiquité jusqu'au XVIIIème siècle, l'astronomie a été limitée à l'étude du mouvement apparent des planètes dans le ciel (observation à l'oeil nu ou à travers un télescope; calculs mathématiques de leur déplacement). Pas de recherche n'avaient été faites jusqu'alors pour déterminer leur masse, leur luminosité ou leur température. 

En Grèce Antique, les astronomes considéraient que notre Système Solaire était composé de 5 planètes (Mercure; Venus; Mars; Jupiter et Saturne), la Terre, l'Anti-Terre, le Soleil, la Lune et les étoiles fixes du firmament tournant autour d'un feu central que Philolaos, élève de Pythagore appellait ​Hestia. La Terre n'était à cette époque pas considéré comme une planète et l'Anti-Terre était considéré comme un astre théorique qui se situerait en opposition de la Terre par rapport au feu central mais qui resterait invisible à nos yeux en raison de son déplacement et de sa vitesse identique à la Terre autour du feu central. Un peu plus tard, toujours dans le monde helléniste, Platon invente le géocentrisme en plaçant la Terre au centre de l'Univers.​​

Maintenant que les bases et le contexte historique de l'astronomie sont posées, il est nécessaire que je parle de certains termes techniques spécifiques à l'astronomie que vous allez retrouver dans une grande partie de mes articles sur le sujet en interaction avec d'autres sciences.

Le fait qu'une planète tourne autour d'un astre est appelé une révolution. Cet astre peut être une autre planète, une étoile, un trou noir etc... Dans le cas de la Terre, cela correspond au nombre de jours qu'elle prend pour faire le tour du Soleil avant de revenir à son point de départ. La durée qui y est associée est d'environ 365 jours, ce qui a permis le découpage d'une année en douze mois de trente ou trente et un jours. Quand une planète tourne sur elle-même, on dit qu'elle effectue une rotation. La période de rotation de la Terre sur elle-même est de 24 heures, d'où la journée de 24 heures, qui permet donc de définir la longueur d'un jour. Pour finir, il a été déterminé que la Terre subissait la précession des équinoxes, un phénomène qui se caractérise par le décalage progressif de la direction d'où sont vues les étoiles d'un siècle à l'autre. Ce décalage progressif a été calculé comme étant d'un degré tous les 72 ans, provoquant dans le même temps un changement de l'axe de rotation de la Terre. Le cycle complet de la précession des équinoxes est de 25 920 ans. 

Les calendriers

Les plus anciennes civilisations ayant peuplé notre planète se basaient sur leur observation du mouvement et de la trajectoire du Soleil pendant la journée pour se repérer dans le temps. Ils remarquèrent que le Soleil se levait toujours à l'Est, à l'aube du matin, pour se coucher à l'Ouest au crépuscule du soir. Sa fonction était néanmoins uniquement diurne (soleil levé) puisque la Lune prenait le relais la nuit lorsque le Soleil se trouvait dans sa phase nocturne (soleil couché). Cette manière d'envisager le temps permit à ces civilisations de fixer la date de fêtes religieuses visant à célébrer le Soleil et la Lune. Ils en vinrent également à remarquer que les étoiles changeaient de position en fonction des périodes de l'année, c'est-à-dire au fil des saisons. Ceci leur permit d'établir le cycle des saisons. Le lever du Soleil changeait d'angle avant de revenir à sa position initiale en début de saison. La création d'un calendrier leur fut également d'une grande aide pour anticiper les périodes pendant lesquelles il était favorable de semer des graines et quand ils pouvaient récolter leurs victuailles. Son usage était donc pratique.

Plus tard, c'est en Mésopotamie et en Egypte que vont naitre les calendriers les plus élaborés et perfectionnés jamais inventé. Tout cela fut facilité par le regroupement des étoiles proches entre elles (astérismes) pour former des constellations. 

Les constellations

Au fur et à mesure du temps, toutes les constellations furent associées à des noms de divinités symboliques, personnifiées ou animales. Les plus connues d'entre elles sont celles qui désignent les douze constellations du zodiaque en astrologie et qui sont censées représenter la forme des éléments auxquel elles sont associés (un animal, un symbole ou un être humain). Ces constellations ont aussi la particularité d'être traversées par le Soleil pendant l'année. Il en existe une treizième qui s'appelle Ophiuchus mais qui n'est pas présente en astrologie. Il est important de préciser qu'à cette époque, l'astronomie était mêlée à l'astrologie et qu'un phénomène ne pouvait pas être expliqué sans l'intervention des deux sciences. De ce fait, un bon astronome possédait également de solides connaissances en astrologie.

Dans la mythologie égyptienne, le Ciel et la Terre étaient personnifiés par des noms de dieux et de déesses. Ainsi, le Ciel se nommait Nout (Nut en égyptien), déesse du Ciel, et présentait les caractéristiques du corps physique d'une femme tandis que la Terre était Geb, dieu de la Terre, qui présentait les attributs physique d'un homme. Osiris, Dieu du royaume des morts, était associé à la constellation d'Orion tandis que sa soeur et amante Isis était assimilée à l'étoile Sirius. Le Dieu du Soleil, Ra, était aussi personnifié. En ce qui concerne l'architecture, les anciens égyptiens des périodes pharaoniques (Ancien, Moyen et Nouvel Empire) s'appuyaient énormément sur la position des étoiles dans le ciel pour construire leurs temples et leurs pyramides. Par exemple, presque toutes les pyramides avaient et ont encore une entrée orientée vers le Nord et les constellations polaires. Il semblerait que plusieurs ouvertures (fenêtres) aient été alignées sur des étoiles spécifiques. La forme des temples et des pyramides est également inspirée de la taille et des dimensions des étoiles dans le ciel. De multiples textes apocryphes (non reconnus par l'Eglise) découvert un peu partout, dans le monde entier, démontrent de façon subtile qu'une ou plusieurs civilisations extraterrestres sont à l'origine de ces connaissances astronomiques poussées qu'ils nous ont ensuite légué au fil des âges. 

Plusieurs cercles de pierre ou cromlech ont été disposé dans plusieurs continents pour représenter le mouvement des astres les plus visibles dans le ciel il y a plusieurs milliers d'années. Pour vous citer les plus connus, on retrouve Nabta Playa, tout au sud de l'Egypte, qui représente un ensemble de pierre en grès arrangé en cercle comprenant six pierres au centre, divisé en deux groupes de trois pierres formant une allée qui pointerait exactement sur le lever du soleil au cours du solstice d'été il y a 6000 ans. Ensuite, le Cercle de Goseck en Allemagne représente un ensemble de trois cercles concentriques constitués de pieux et de terre comportant trois entrées qui coincideraient avec le lever et le coucher du soleil lors des solstices d'été et d'hiver. Puis, pour finir, Stonehenge en Angleterre comporte un agencement de pierre qui aurait un lien avec les saisons.

Les sumériens

D'après l'astronomie officielle, l'astronomie serait née en Mésopotamie. Cette région du monde située entre 2 fleuves: le Tigre et l'Euphrate, a connu une riche documentation astronomique d'étoiles.

La plus ancienne civilisation ayant existée sur Terre serait les sumériens d'après les historiens et les anthropologues. Ce qu'il y a d'incroyable avec la civilisation sumérienne, c'est qu'elle avait acquise des connaissances mathématiques et astronomiques très poussées dans tous les domaines, ce qui parait invraisemblable si l'on considère le niveau intellectuel que devait posséder la race humaine à cette époque. Je parle ici d'une civilisation dont les traces remontent au moins à la période Néolithique (6000-3000 ans av. J-C). De plus, si on prend en compte ce qui est écrit sur les tablettes d'argile aux signes cunéiformes des sumériens, leur civilisation serait bien plus ancienne que ce que les archéologues ne le pense. Je développerais ce sujet dans un article sur l'archéologie. Il existe également un document très intéressant nommé la "liste royale sumérienne" qui indique que 8 rois sumériens se sont succédés sur une période de 385 200 ans. Je m'attarderais plus sur ce récit très intéressant dans mon article de présentation sur l'archéologie, puisque ce n'est pas vraiment le sujet de cet article. Toutes ces informations nous amènent vers deux possibilités: soit la population sumérienne s'est développée lentement et a apprise progressivement l'astronomie, l'astrologie et les mathématiques, bénéficiant également d'une vie bien plus longue que la nôtre et donc bien plus de temps pour apprendre et assimiler les informations, soit ils vivaient aussi longtemps que nous mais reçurent ces transmissions de dieux vivant plusieurs milliers d'années et qui peuplaient la Terre lors de ces époques antédiluviennes. 

En plus d'être profondément attachée à l'astrologie, l'astronomie fusionne aussi avec les mathématiques. La science holistique nous montre que chaque science s'imbrique l'une dans l'autre pour former une immense structure unitaire. Je ne peux donc pas parler de l'histoire de l'astronomie sans aborder les mathématiques. A cette même époque, les mathématiques et ses dérivés ou ses différentes formes d'application se répandirent à grande vitesse auprès de la population. La naissance de l'arithmétique (calcul des nombres), de l'algèbre (calcul des nombres avec des lettres) et de la géométrie (calcul de la forme) va permettre une grande percée dans la compréhension de l'astronomie à cette époque. Comme vous le verrez dans tous mes articles, chaque science a effectué une grande percée quand des scientifiques ont décidé de mélanger une science, dont ils étaient spécialistes, avec une autre. 

C'est grâce aux mathématiques, que les sumériens inventèrent leur premier calendrier astronomique. Ils créèrent et développèrent ce qu'on appelle à notre époque, le système sexagésimal, c'est-à-dire un système basé sur le nombre 60. En partant de ce principe, ils réussirent à diviser le cercle et le ciel en 360 degrés (soit 60*6) et à diviser les heures en 60 minutes et 60 secondes. Il se trouve que j'ai une piste concernant le nombre 60, liée à la géométrie sacrée qui, si elle est vraie, est absolument incroyable. Je tiens à préciser que je pense être le seul à avoir trouvé cette piste puisque je n'ai vu personne en parler ailleurs sur internet. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'elle établit un lien entre le système décimal moderne et le système sexagésimal sumérien. J'en parlerais dans mon article d'introduction sur la géométrie sacrée. Ce qu'il faut savoir et qu'il est important de comprendre est que le nombre 60, comme base mathématique et géométrique, reste un mystère à ce jour. Tout ce que l'on sait à son sujet, c'est que c'est le plus petit nombre divisible par les nombres allant de 1 à 6 pour obtenir un nombre entier, ce qui le rend malléable et pratique à utiliser. 

Revenons maintenant à l'astronomie. Ce sont les sumériens qui furent les premiers à rassembler les étoiles ensembles pour former des constellations et les associer à des noms d'animaux, d'objets ou de personnes. Les scientifiques actuels pensent que cela a été fait en lien avec leur forme, mais il semblerait que ce ne soit pas du tout le cas. Par exemple, la constellation du taureau ne ressemble pas du tout à un taureau, même si on y met toute notre imagination. La dénomination des constellations reste donc, tout comme le nombre 60, un mystère à ce jour. J'ai également ma propre théorie à ce sujet, dont je vous ferais part dans ma section "Civilisations Extraterrestres et Intraterrestres". 

Il est intéressant de noter que, pendant la période assyrienne, les scientifiques de cette époque créèrent un système classant les étoiles et les constellations en trois groupes, qu'ils associèrent aux trois dieux mythiques de leur époque: Ea, Enlil et Anu. Leur calendrier était luni-solaire, c'est-à-dire comprenant une année solaire et des mois lunaires. Celui-ci était constitué de 12 mois de 29 à 30 jours (période de révolution synodique de la lune autour de la Terre [observé depuis la Terre]). Ils ajoutaient un treizième mois tous les 3 ans pour compenser le décalage entre l'année solaire et les mois lunaires. Concernant les relevés astronomiques des autres planètes, les civilisations mésopotamiennes évaluèrent le mouvement de Vénus et firent de nombreux relevés astronomiques et astrologiques détaillés de la lune (éclipses, conjonctions à d'autres planètes ou étoiles, tremblements de terre, etc...). 

Il est important de rappeler une dernière fois, que l'astronomie et l'astrologie étaient assemblées, aucune distinction n'était faite entre ces deux sciences. Ils comprenaient donc que l'astronomie ne pouvait pas être étudiée sans l'astrologie, tout comme l'astrologie avait besoin de l'astronomie pour effectuer des prédictions. Dans le même temps, les mathématiques se sont constitués à partir de l'astronomie pour évaluer la distance des étoiles entre elles, et l'astronomie s'est formée à partir de calculs mathématiques. Voici un très bon exemple de ce que j'appelle la Science Holistique.