La gématrie qu'est-ce que c'est ?

La gématrie ou "gematria" (se prononce guématrie) est une discipline permettant d'établir une correspondance alphanumérique avec les lettres d'un alphabet, à savoir, associer une lettre avec un nombre bien spécifique, dans le but de nous transmettre des messages cachés derrière les messages généraux compris de la majorité des gens, laissés par ses auteurs. Ces messages ne sont pas des mots ou des phrases de lettres mais des mots ou des phrases de nombres. Ainsi, le message exotérique (enseigné et compris par la majorité des gens) est écrit avec des lettres mais le message ésotérique (que l'on doit découvrir par soi-même) nous est transmis à travers des nombres. Dans certains cas des mots apparaissent en regroupant deux lettres qui se suivent dans l'alphabet, ou en faisant en sorte à changer l'orthographe d'un mot tout en gardant la même prononciation (langue des oiseaux).

Le terme est apparu pour la première fois dans la kabbale, le mouvement ésotérique du judaïsme. Certains rabbins (équivalents des prêtres chrétiens) se sont rendus compte qu'il existait un second degré de lecture aux textes de la Torah (Pentateuque) en expérimentant un langage numérique des mots ou des phrases. En développant ce système, ils découvrirent que plusieurs mots ou phrases ayant la même valeur numérique pouvaient montrer une affinité entre eux, une vibration similaire. Il est important de préciser ici que dans l'hébreu il n'y a pas de différenciation entre les lettres et les nombres, ceux-ci sont plus considérés comme des symboles. Chaque symbole possède une phonétique, une géométrie et un nombre qui lui est propre. Ce faisant, ils purent comprendre de nouveaux messages en déchiffrant l'Ancien Testament de cette façon. Certaines recherches plus récentes nous montre que ce système aurait déjà bien pu exister avant dans l'écriture cunéiforme sumérienne, le codex maya ou l'écriture hiéroglyphique égyptienne, mais ces soupçons restent encore à démontrer. 

Une technique numérique similaire à la gématrie serait l'isopséphie puisqu'en réalité il semblerait, après étude de ma part, que ces deux disciplines, différentes à premier abord, fonctionnent exactement de la même façon. Donc, nous pouvons parler de gématrie comme d'isopséphie dans la définition que je vous ait faite au-dessus.

Etymologie du mot "gématrie" et la géométrie des symboles

D'après plusieurs sources internets indépendantes, le mot "gématrie" serait dérivé du mot "geômetria" voulant dire "géométrie" en grec ancien. Ce qui est un peu dommage, c'est qu'aucune de ces sources n'a essayé de comprendre pourquoi ce terme serait dérivé du mot géométrie. Je me suis donc penché sur la question. Après quelques recherches, j'ai réalisé que le codage pouvait également être transmis à travers la forme du symbole hébreu, à la manière d'un idéogramme, comme on en trouve dans l'écriture hiéroglyphique. En effet, en Egypte Antique, un hiéroglyphe pouvait avoir plusieurs significations totalement différentes en fonction de sa forme et de sa position dans une phrase. Soit il était compris comme un idéogramme soit il pouvait servir de son ou de syllabe pour constituer un mot, ce qu'on appelle un phonogramme. Néanmoins, ce qui est différent est que le système de comptage égyptien repose sur une série de nombres bien distincts et reconnaissables. 

Ceci expliqué, nous allons maintenant voir le rôle qui a pu être donné à l'alphabet moderne dans ce cryptage. Ce qui est important à savoir, c'est que ce qui différencie ces systèmes de comptage anciens avec le système de comptage moderne est la... géométrie des nombres ! Et oui, nous écrivons aujourd'hui la valeur numérique du nombre "un" "1", "deux" "2", "trois" "3" etc... mais avant ces nombres étaient représentés sous forme de symboles ! La clé de la compréhension est ici ! Ce qui peut rendre confus est la traduction que chaque langue fait de ces nombres mais leur représentation géométrique est la même ! 

Je vais illustrer mes propos avec un exemple très simple: comme dit juste avant, le mot "un" en toute lettre correspond à la valeur numérique "1". Maintenant, en anglais, la valeur numérique "1" est également présente et se traduit par "one" en toute lettre. Par conséquent, la géométrie de la valeur numérique reste la même mais le mot en toute lettre change en fonction de la langue. Le mot est national et sa valeur numérique internationale. Il existe encore quelques pays qui emploient des symboles dont la forme du nombre (sa géométrie) est différente du système international, mais ils sont rares. On les retrouve principalement en Asie (notamment le chinois et le japonais).

En se référant maintenant à notre alphabet, l'alphabet latin, ce que l'on peut dire c'est que c'est un alphabet qui comme son nom l'indique est tiré du latin. Néanmoins, ce que l'on sait peu, c'est que chacune de ses lettres possèdent également une valeur numérique. Dans le latin, le I équivaut à 1, le V à 5, le X à 10 etc... Les lettres contiennent donc une valeur gématrique comme en hébreu. Dans l'alphabet français (qui est une version plus complète du latin), nous comptons 26 lettres. Nous allons voir qu'à partir de ce nombre de lettres, on peut créer plusieurs systèmes gématriques différents.

La table de l'alpha et de l'oméga

Dans ce premier système gématrique, inventé par Pascal Vieillard, il existe neuf tables de calcul gématrique allant de 1 à 9. Dans le cas de la table des 1, la répartition des nombres est simple, on part du chiffre 1 pour la première lettre de l'alphabet et on ajoute un à chacune des autres lettres pour obtenir le nombre suivant. Ainsi, A = 1; B = 2; C = 3 et ainsi de suite jusqu'à la lettre Z qui vaut 26. Dans la table des 2, la logique est la même (A = 2; B = 4; C = 6; etc...) puis on continue comme cela jusqu'à la table des 9. Il nomme la première table, la table de l'alpha (nom de la première lettre de l'alphabet grec) et la neuvième table, la table de l'oméga (dernière lettre de l'alphabet grec). L'alphabet grec est un alphabet composé de 24 lettres, dont une grande partie ont servi de modèle pour déterminer la forme des lettres de l'alphabet latin. D'un point de vue symbolique, l'alpha et l'oméga représentent le début et la fin de toute chose, un peu comme le 1 et le 9 qui sont le début et la fin des nombres non réductibles (ou nombres à un chiffre). Une fois qu'on atteint le nombre 9, on revient au nombre 1. De cette façon, on nous fait comprendre que le concept de début et de fin est une illusion puisqu'en réalité il n'existe que l'infini. Pour finir, le concept de naissance divine et de crucifixion du Christ représententent ce même principe d'alpha et d'oméga que l'on peut observer distinctement dans l'art pictural de nombreuses églises et cathédrales. 

En employant ce système d'association alphanumérique avec les lettres de notre alphabet (alpha-bêta en grec dérivant d'aleph-bet en hébreu), mr Vieillard s'est rendu compte que Jésus et Lucifer avaient le même nombre personnel quand il le calcula avec la table de l'oméga (a = 9; b = 18; etc...). Ce faisant, il obtint le nombre 666 pour les deux. La vibration du 6, symbolisant l'alchimie, l'équilibre ou l'harmonie, est ici triplée. L'interprétation qu'en fait Pascal Vieillard est intéressante puisqu'il considère que ce sont deux facettes opposées à une conscience commune: le divin. En effet, le nombre associé au divin en gématrie est le 9, or nous avons utilisé la table des 9 pour arriver à ce résultat. Jésus fut la lumière de ce monde et Lucifer l'obscurité. Jésus représenta le bien et Lucifer le mal, etc... De plus, il nous explique sur son site internet gematrie.online.fr et sur sa chaîne Youtube KabbaL, que les pères de l'église ont découvert qu'en additionnant les valeurs des 6 premiers chiffres romains, ils obtenaient également 666. En effet, I = 1; V = 5, X = 10; L = 50; C = 100 et D = 500; or, 1 + 5 + 10 + 50 + 100 + 500 = 666. Pour finir, il est intéressant de noter que 6 + 6 + 6 = 18; or, dans la gématrie hébreu le nombre 18 est associé à la vie. Nous n'avons donc pas affaire au nombre de la bête ou à Satan comme la propagande religieuse a voulue nous l'inculquer, mais au contraire à une vibration liée aux cycles de la Nature et de l'Univers. Pour finir, je veux rajouter ici, que dans la géométrie même du nombre 18, on retrouve le principe du cycle perpétuel de vie et de mort: le un représente l'unité ou l'Univers spatio-temporel d'où tout émane (la barre verticale) et le 8 basculé à l'horizontale devient le symbole de l'infini (une boucle fermée). De plus, si l'on additionne les 10 premiers chiffres de la décade (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10) on obtient 55. Or, 5 + 5 = 1 et 100/55 = 1.8181818181818.... C'est également un nombre appartenant à la suite de Fibonacci (nombre d'or). En hébreu, le nombre 5 est associé à Dieu... encore une coïncidence !

Dans le document que j'ai traduit intitulé "Le Code des Pyramides" on apprend que la Gématrie est présent dans tous les textes sacrés anciens écrits en hébreu. Ce document nous explique notamment que la fréquence d'émission du soleil est réductible au nombre 18, or l'énergie du Soleil est génératrice de vie (photosynthèse) comme de mort (cancer de la peau). Il nous est aussi expliqué que chaque phonétique renvoit à une vibration spécifique pouvant engendrer un effet relatif à sa signification. Ceci ne serait possible qu'avec les langues anciennes, l'alphabet moderne aurait perdu cet attribut. Dans ce même document, on apprend que les pyramides possèdent un code d'activation pouvant leur permettre de léviter ou de voler dans les airs qui serait dissimulé dans une salle secrète possédant un codage gématrique. Ainsi, si l'on souhaite mieux comprendre le monde qui nous entoure, à petite (physique quantique) ou grande échelle (astrophysique), et notre passé, il est indispensable d'avoir ces connaissances en nous. Pour plus d'informations à ce sujet, je vous conseille d'aller consulter ce document en cliquant sur le lien suivant: 

https://drive.google.com/file/d/1iEF-ZTyQKA9Aqgr4yUSFk5LSkJ6bD1LC/view?usp=drive_link

La Primosophie

Ce second système gématrique consiste en la juxtaposition des 26 nombres premiers compris entre 1 et 100 (nombres uniquement divisibles par 1 ou par eux-mêmes) avec les 26 lettres de notre alphabet. Ce système a été inventé par Mathieu Laveau quand celui-ci s'est rendu compte d'une possible connexion entre les lettres de notre alphabet et les nombres premiers. En effet, n'est-il pas surprenant d'avoir autant de lettres dans notre alphabet que de nombres premiers entre 1 et 100 ?! Il a ainsi calculé la valeur numérique des mots "bien" et "mal" avec sa table des nombres premiers et s'est rendu compte avec stupéfaction qu'ils portaient la même valeur, à savoir 69. Nous avons donc ici une autre "coïncidence" significative permettant de relier les deux systèmes ensembles. La question qui nous vient alors en tête est la suivante: Y aurait-il une connexion entre la table de l'oméga et la table des nombres premiers ? La réponse que je peux vous apporter, en premier lieu, est que si l'on réduit le nombre 666 et le nombre 69, nous n'obtenons pas le même résultat (18 pour 666 et 15 pour 69). Néanmoins, il est très intriguant de constater que le 9 et le 6 possèdent la même géométrie renversée. Le Yin et le Yang, si connu en Orient, possède cette forme de 69 (en réalité 96) et le signe du Cancer en astrologie en est une représentation horizontale, à l'image du 8 et du symbole de l'infini. Pour plus d'informations, vous pouvez aller consulter son site internet primosophie.fr 

Cette découverte n'est pas son unique travail, il a également collaboré avec Georges Vermard pour décoder les messages des pyramides du plateau de Gizeh sur leur site internet commun grandepyramide.com. Je vous conseille notamment d'aller visionner les 60 vidéos de diaporama qu'ils ont fait ei qui sont de qualité incroyable.